test de : COLD FEAR sur ps2

Gamers Lun 28 Mar - 20:35

Je viens de découvrir que les jeux vidéo n'étaient pas bons pour la santé. Trop de jeux entraîneraient une coupure sociale et un repli total sur soi-même. Et en plus, si vous vous essayez à Cold Fear, il se pourrait que vous ayez des nausées. C'est pour cela que je m'adresse aux parents responsables, protégez vos enfants : certaines personnes mal intentionnées leur en veulent.
COLD FEAR

Support : PS2
Type : Survival Horror

Ubi Soft

Sortie le : 03/03/2005

Joueur(s) : 1

Au commencement.

Les "survival horror" ont été lancés par des petits Français, par un beau matin de printemps. Avec leur série Alone in The Dark, ils avaient fait naître, ressentir la peur au joueur. Enfin, le jeu vidéo se rapprochait du cinéma et ouvrait son univers à un nouveau genre. C'est la série des Resident Evil qui lança totalement le phénomène. Les créateurs s'étaient librement inspirés du génial cinéaste Romero, connu pour ses films de zombies. La saga perdure encore aujourd'hui avec le magnifique Resident Evil 4 qui, selon moi, va prouver au monde entier que la console de Nintendo est la plus performante du marché tous critères confondus. Pour l'instant, c'est un titre exclusif donc pas moyen pour les possesseurs de PS2 de l'essayer. Sauf que, en attendant, il y a une sorte d'ersatz qui se nomme Cold Fear. Comme quoi, on en revient toujours au substitut quand il y a une disette ou une pénurie. Ces produits ressemblent à l'original, ont presque le goût de l'original, mais sont souvent un peu plus fades que l'original. C'est ce qu'on se dit quand on regarde CF : ça a l'air pas mal. On se rassure en se disant que graphiquement, les développeurs ont fait un effort, que les effets de pluie claquant sur la caméra sont convaincants et que les ennemis, même s'ils se ressemblent tous, ont une bonne bouille. Ce titre regorge de petits détails séduisants qui l'empêchent de passer inaperçu. Donc, je mets mon gilet de sauvetage, j'évite de manger du bacon et des œufs et je monte dans le bateau de la mort...

L'arche de Noé.

L'action principale se passe sur un navire russe à la dérive, pris dans une tempête. On s'attend donc à voir arriver des compatriotes sympas et accueillants, le verre à la main comme dans les films. Et bien non, ils nous tirent dessus d'entrée, alors on riposte en visant la tête bien sûr, car celle-ci a une fâcheuse tendance à exploser au moindre impact. Ça commence bien, moi qui voulais simplement parfaire ma culture avec des étrangers. En plus, la caméra qui suit notre ami n'est pas figée, elle tangue au rythme des vagues qui viennent bercer le bateau. C'est un phénomène rarement exploité. D'habitude, la vue est fixe derrière l'épaule alors que là, on a vraiment l'impression de subir la force du vent et la puissance de la mer déchaînée. C'est une approche originale et qui paie, puisque les passages à l'extérieur du bateau sont excellents. Le héros a du mal à avancer face aux rafales et se doit d'éviter les murs d'eau qui s'écrasent devant lui. Les premiers instants de l'aventure sont donc grandioses. Mais on ne peut rester indéfiniment à l'extérieur, il nous faut continuer l'exploration. On s'approche d'une porte, on l'ouvre et là, misère : écran noir, temps de chargement (dix secondes chrono). Chaque pièce visitée, chaque entrée sera accompagnée de cette attente. Au début ça va, car il n'y a pas beaucoup d'accès. Cependant, à la longue, vous pesterez contre ces consoles nouvelle génération valant une fortune et qui ne sont même pas capables d'éviter de tels désagréments. Pour moi, c'est un gros défaut qui plombe totalement l'ambiance du titre. En parlant d'atmosphère, on peut signaler que la bande-son est de bonne facture et colle parfaitement au genre. Parfois le silence, où juste quelques cris de douleur viendront colorer votre périple.

L'apocalypse.

Cold Fear panache deux genres : la recherche et l'action pure. Pour le premier, il ne faut pas avoir fait Saint-Cyr, bien au contraire, alors que pour le second un entraînement au tir est fortement recommandé. En effet, les pseudo zombies qui vous attaqueront ne pourront être tués qu'avec une balle dans la tête. Bien que vous disposiez d'un arsenal conséquent, la difficulté reposera sur la visée et la prise en compte du phénomène de balancement évoqué plus haut. De plus, les ennemis ne sont pas idiots et n'hésiteront pas à se jeter sur vous. Ajoutez à cela des munitions réduites et vous obtenez un titre dur et sans compromis. Parmi les armes, certaines sont plus dévastatrices que d'autres, je pense au bon vieux lance-flammes et également au lance-grenades. Mis à part cela, l'aventure se découpe en deux grandes parties : la première se déroule sur le bateau et la seconde sur une station de forage. Le scénario secondaire n'est là que pour vous permettre de blaster à tout va et de visiter des environnements graphiquement réussis. Seul le héros semble parfois avoir du mal à monter les escaliers ou à marcher, sa démarche étant pauvrement animée. Les substituts prennent parfois aussi les défauts des originaux...

je mettrai un 18.5 a COLD FEAR. jeu a recomander!!
sa fai fliper je le trouve mieu que resident evil trois c le meme style Mr. Green